J'ai dressé dans de précédentes notes un constat amer et attristé de l'état de Sarajevo aujourd'hui, loin de son mythe, loin de ses rêves.
Je ne voudrais pas toutefois que l'on s'y méprenne. Sarajevo reste Sarajevo - vibrante, émouvante, inoubliable, animée d'un souffle qui ne s'éteindra pas facilement, un souffle qui a traversé, depuis le XVIe siècle, destructions, incendies et sièges.
La crise d'identité que la ville traverse doit trouver des solutions politiques, éducatives, pour déserrer le carcan nationaliste et laisser la ville respirer plus largement.
En hommage à l'esprit d'une Sarajevo rêvée -qui fut peut-être, et qui sera si nous le désirons-, une belle chanson de Dino Merlin et Hari Varesanovic (du groupe Hari Mata Hari), où musiciens, danseurs, mariés, roms, accordéons, étudiants, marchande de journaux, ouvriers, moines franciscains, derviches et imams investissent les ruelles de la Bascarsija, le vieux marché turc:
Turquie : l'étrange île de la démocratie et des libertés
Il y a 3 mois
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